Audrey Irvine-Broque est une étudiante au doctorat au département de géographie de l’Université de la Colombie-Britannique, où ses recherches traitent de l’économie politique de la perte et de la conservation de biodiversité. Son projet de doctorat porte sur la dette souveraine en tant que moteur de la dégradation écologique. Il vise à comprendre quelles propositions, telles que des appels redistributifs à l’annulation de la dette aux efforts techniques pour rendre les obligations souveraines durables, deviennent dominantes au niveau mondial, et quelles seront leurs conséquences matérielles.
Par son travail, son activisme et ses recherches, Audrey s’est depuis longtemps engagée dans les efforts visant à mieux aligner les structures financières sur les objectifs sociaux et environnementaux. Elle cherche à comprendre les conditions dans lesquelles ces efforts peuvent produire des résultats justes et durables.
En dehors de ses études, Audrey passe son temps libre à essayer de mieux comprendre les modèles d’abondance et de diversité de la vie sur Terre, ainsi que les récits, les pratiques culturelles et les histoires qui les accompagnent. Grâce à la Fondation Pierre Elliott Trudeau, elle espère rejoindre une communauté qui lui permettra d’approfondir sa compréhension du monde, ainsi que notre imagination collective sur la manière de le changer. Originaire de Berkeley, en Californie, elle parle couramment l’anglais et commence à apprendre le français.
