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Laure Waridel

  • Mentor.e 2025
  • Boursier.e 2011
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Cofondatrice
Équiterre (1993)
    Profil

    Laure Waridel est écosociologue PhD. Engagée et engageante, elle est régulièrement qualifiée de « leader » et de « femme influente » dans le milieu académique autant que médiatique.

    Professeure agrégée à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UQAM, elle est aussi conseillère au cabinet juridique d’intérêt public Trudel, Johnston & Lespérance (TLJ) de même que chroniqueuse et autrice. On peut la lire le samedi dans le Journal de Montréal et de Québec et l’entendre une fois par mois à l’émission de Gérald Fillion à RDI.

    Consciente que la société́ se transforme à force de choix individuels et collectifs, Laure Waridel est tombée dans la marmite de l’engagement citoyen lorsqu’elle avait 15 ans. Au cours des 37 dernières années, on l’a vue porter de nombreuses causes environnementales et sociales, toujours en mode solutions.

    À l’âge de 20 ans, elle a co-fondé Équiterre aux côtés de l’actuel ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault. Pionnière du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec, elle s’est rapidement fait connaître d’un large public, grâce à ses chroniques à la radio de Radio-Canada (2000-2004).

    Depuis 1996, Laure Waridel a écrit plusieurs livres dont « Une cause café » (traduit en anglais et en espagnol), «Acheter, c’est voter », « Coffee with Pleasure: Just Java and World Trade », « L’Envers de l’assiette » et son plus récent, adapté de sa thèse de doctorat « La transition, c’est maintenant ».

    Boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau (2011), ses études doctorales à l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève ont porté sur l’émergence d’une économie écologique et sociale au Québec, obtenant les mentions magna cum laude pour sa thèse et summa cum laude pour sa soutenance.

    Après son doctorat, Laure Waridel a été directrice exécutive du Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRODD) de 2015 à 2017, duquel elle est encore membre à titre de chercheuse.

    Par la suite, elle a joué un rôle important au sein du Pacte pour la transition, qu’elle a corédigé avec Dominic Champagne. Ce mouvement a su rallier près de 290 000 personnes, dont de nombreux artistes et personnalités publiques autour d’engagements concrets en faveur d’une transition écologique et sociale ambitieuse. 

    En 2020, Laure Waridel a co-instigué le mouvement Mères au front au côté de l’artiste Anaïs Barbeau-Lavalette, ralliant des milliers de mères, de grands-mères et d’allié.e.s autour de l’urgence de protéger l’environnement pour protéger la santé et la sécurité des enfants menacées par la crise climatique et la dégradation des écosystèmes.

    Mouvement au sein duquel elle demeure activement engagée.

    Depuis des années, Laure Waridel cumule les distinctions dont un doctorat honoris causa de l’Université́ du Québec à Rimouski, l’Insigne du mérite de l’Université́ de Montréal, le titre de Chevalier de l’ordre de la Pléiade de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Ordre du Québec et l’Ordre du Canada. Mais pour Laure Waridel, ses deux plus grandes réalisations tiennent chacune sur deux jambes. Il s’agit de ses enfants : Colin et Alphée.