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Margaret Lock

  • Fellow 2005
  • Ancien.ne 2005
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Professeure en études médicosociales
Université McGill
    Profil

    Pionnière en anthropologie médicale, Margaret Lock étudiait déjà la renaissance de la médecine traditionnelle au Japon avant que ce domaine ne devienne une discipline reconnue. Qu'elle étudie les transitions de cycle de vie ou s'attache aux technologies biomédicales qui facilitent la reproduction ou encore au lien entre la mort cérébrale et le don d'organes, elle se trouve à regarder les rapports entre la culture, la technologie et le corps dans un contexte japonais et nord-américain.

    Persuadée que les gens ont un droit fondamental à la vie en santé - question de droits de la personne où entrent en jeu les facteurs du mode de vie, des mesures de santé publique, de l'accès aux services de santé, de l'économie, de la politique et de grands bouleversements comme les guerres -, elle étudie actuellement les aspects génétiques de la maladie d'Alzheimer; elle se demande si les gens devraient subir des tests de détection de gènes de vulnérabilité et s'interroge sur l'incidence de tels tests sur leur propre vie et celle de leur famille.
     À l'avant-garde dans tous ses domaines de recherche, elle est professeure Marjorie Bronfman en études médicosociales à l'Université McGill. Elle est souvent invitée à prendre la parole à l'étranger (elle est conférencière d'honneur et s'adresse aux assemblées plénières). Elle a publié 12 ouvrages et écrit plus de 170 articles spécialisés.

    « Aujourd'hui, les sciences biologiques et de grands pans du monde de la médecine subissent une vaste transformation en cette ère postgénomique, ce qui aura d'incroyables répercussions sur les droits de la personne (qui sera visé par cette nouvelle façon d'aborder les soins, qui en profitera et qui sera exclu?). Les objectifs de la Fondation Trudeau me font fermement garder à l'esprit ce genre de réflexion sur les inégalités qui persistent. »