Mondialisons-nous : Des boursiers-ères donnent le change au sein d'institutions internationales
De l’Université Aga Khan, à Karachi, au siège des Nations Unies, à New York, quatre anciens boursiers qui travaillent dans des institutions internationales relatent comment leur expérience à la Fondation Pierre Elliott Trudeau les a aidés dans leur parcours.
« Pendant mes études, la Fondation Pierre Elliott Trudeau était un des rares endroits, voire le seul, où l’on valorisait l’aspect interdisciplinaire de ma réflexion » affirme Rosalind Raddatz, boursière 2010, qui se trouve à Nairobi, au Kenya. « Inlassablement, les milieux universitaires me pressaient de me spécialiser. D’un côté, les politicologues disaient que mon travail était trop ethnographique, de l’autre, le département de philosophie trouvait que je penchais trop vers la science politique. C’est la bourse de la Fondation qui m’a permis de légitimer ma démarche. Et c’était justement le type de démarche que recherchait l’Université Aga Khan quand elle m’a nommée directrice du Bureau du vice-recteur, avec 20 pour cent du temps réservé à la recherche. »