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Dawn Lavell Harvard, boursière 2003 de la Fondation et aujourd’hui directrice de First Peoples House of Learning à l’Université Trent, a contribué à un rapport publié récemment par l’organisation Journalists for Human Rights (JHR). Ce rapport examine les opportunités et les obstacles auxquels font face les jeunes autochtones souhaitant étudier le journalisme ou les médias au niveau postsecondaire, et sur ce que les institutions d’enseignement font pour développer et mettre en œuvre un curriculum sur la couverture médiatique d’histoires autochtones (tel que recommandé par l'appel à l'action n° 86 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada).
Pour lire le rapport, visitez cette page.
Nous félicitons par ailleurs Dawn Lavell Harvard pour l’obtention en 2018 du prix Spirit of Barbra Schlifer, en reconnaissance de sa lutte acharnée contre les violences vécues par les femmes autochtones.

Our congratulations to Dawn Lavell Harvard for also receiving the 2018 Spirit of Barbra Schlifer Award, in recognition of her struggle against the violence experienced by Indigenous women.

Dans l’article d’opinion « Complicit scholarship », publié sur le forum numérique The Immanent Frame, la professeure Ayesha S. Chaudhry, lauréate 2018 de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, aborde de front les inégalités sociales et l’enjeu de la diversité dans la discipline des études religieuses. Dénonçant la suprématie des hommes et des blancs parmi les chercheur.se.s de ce domaine, elle soulève une série de questions qui doivent être prises en compte pour amener un changement structurel à cet égard.
Lisez l’article (en anglais seulement) ici.

Le boursier 2012 Nathan Andrews, aujourd’hui professeur à University of Northern British Columbia, vient de publier chez Palgrave Macmillan un ouvrage sur la responsabilité sociale des entreprises minières au Ghana.
Intitulé « Gold Mining and the Discourses of Corporate Social Responsibility in Ghana », ce livre examine de façon critique la pratique et les significations de la responsabilité sociale des entreprises en s’appuyant sur un travail de terrain dans les communautés ghanéennes situées autour des sites de projets miniers.
Plus de détails sur cette publication sont disponibles ici.

La boursière 2018 Phoebe Stephens cosigne, avec Jennifer Clapp, un chapitre intitulé «Researching the global environmental politics of food» dans l’ouvrage A Research Agenda for Global Environmental Politics, publié à l’automne 2018.

Un aperçu de cet ouvrage est disponible ici.

Les résultats du projet doctoral de Melanie Doucet, boursière 2014, sont maintenant disponibles au public dans un rapport intitulé « Relationships Matter for Youth 'Aging Out' of Care ».
Ce rapport est issu du projet « photovoice » que Melanie a mené en collaboration avec huit ancien.ne.s jeunes pris en charge par le système de protection de l’enfance dans la région métropolitaine de Vancouver. Il présente 12 thèmes, axés sur les relations de soutien, qui émergent d'images capturées par ces jeunes et 34 recommandations concrètes pour améliorer les politiques et les pratiques en matière de protection de l'enfance.
Le rapport complet ainsi qu'un résumé exécutif sont disponibles ici.

Vathsala Illesinghe, boursière 2017, a récemment copublié, avec une équipe de recherche, un article dans la revue Conflict and Health sur les besoins en soins de santé des femmes réfugiées syriennes à Toronto et leur utilisation des services de santé.
L’article (en anglais seulement) est disponible ici.

La lauréate 2018 Cecilia Benoit, sociologue à l’Université de Victoria, a récemment copublié, dans la revue Archives of Sexual Behavior, un article intitulé « 'The prostitution problem’: Claims, evidence, and policy outcomes ».
“The Prostitution Problem”: Claims, Evidence, and Policy Outcomes (en anglais seulement)

Face aux défis que posent les changements climatiques et face aux engagements souvent modestes des États à cet égard, il n’est pas toujours facile pour tout un chacun d’entretenir l’espoir quant au futur de la planète. Or, Grace Nosek, boursière 2018 de la Fondation, nous rappelle, à travers ses interventions dans l’espace public, que l’on ne doit pas simplement attendre que l’espoir et l’action émergent des gouvernements et des grandes conférences mondiales sur le sujet.
Dans un récent article d’opinion publié par la CBC (en anglais seulement), Grace soutient que l’une des façons de trouver l’espoir est de passer à l’action à l’échelle locale et d’une manière qui soit ancrée dans la communauté. En travaillant ensemble dans nos communautés locales, nous pouvons tous.tes faire une différence et contribuer à inspirer encore plus d'actions pouvant aider à renverser la tendance.
Outre l’article susmentionné, vous pouvez découvrir les idées mobilisatrices de Grace concernant la lutte aux changements climatiques en écoutant un récent épisode du balado Degrees of Change de CBC (en anglais seulement). Aux côtés de David Suzuki et Simon Donner, elle y discute des solutions et des changements possibles et nécessaires face à l’évolution du climat.
Grace a également créé son propre balado, Planet Potluck (en anglais), qui explore, à travers des récits personnels et des entrevues, les chagrins, les joies et les espoirs suscités par l’engagement communautaire dans la lutte pour le climat.

Bravo Grace pour ces contributions à la réflexion et l’action citoyennes en matière de changements climatiques!
You may also discover Grace's engaging ideas on tackling climate change by listening to a recent episode of CBC's Degrees of Change podcast. Together with David Suzuki and Simon Donner, she discusses solutions and changes in response to climate change.
Grace has also created her own podcast, Planet Potluck, which combines personal storytelling and interviews to explore stories of hope, joy, and community in the climate movement.

Congratulations Grace for these contributions to citizens’ reflection and action on climate change!

On September 6th and 7th, 2018, the University of Helsinki hosted a conference entitled Women of the Arctic: Bridging Policy, Research and Lived Experience, an event co-hosted by Tahnee Prior, 2015 Foundation Scholar, in parallel with the 2018 UArctic Congress.

Bringing together women living or working in the Arctic, including decision makers, activists and artists, the conference explored the challenges and successes women face in the Arctic. In a context where numerous discussion forums about the Arctic are taking place each year, this was a rare opportunity to focus specifically on women's perspectives on the region and their roles and contributions to different challenges and various aspects of life in the Arctic.

The conference focused on three major topics: northern women in leadership roles; women in Arctic science and exploration; and the role of arts in healing from systemic and gender-based violence in northern communities.

Tahnee has published a report, along with co-authors Malgorzata Smieszek and Olivia Matthews, about this event in Arctic Yearbook 2018.

Dans les grandes villes canadiennes, l’itinérance autochtone représente une proportion particulièrement élevée de la population totale des sans-abris, soit entre 20% et 50% (Observatoire canadien de l’itinérance). Les recherches de Jesse Thistle, boursier 2016 de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, contribuent à la lutte contre ce problème social en explorant les traumatismes intergénérationnels vécus par les Métis.
Dans son édition d’automne 2018, la revue The York University Magazine trace un portrait du travail et de la trajectoire personnelle de Jesse, doctorant aux origines métis et crie qui a lui-même vécu dans la rue pendant plusieurs années avant de gravir les échelons universitaires avec panache.
Ayant travaillé à développer une définition plus holistique de l’itinérance autochtone, il explique dans cet article que l’itinérance est un problème beaucoup plus complexe que le fait de ne pas avoir de toit sur la tête : « l'itinérance autochtone implique une déconnexion de toute chose: votre terre, votre culture, votre identité, vos traditions, vos histoires, vos coutumes et votre langue ».
Lisez ici l'article (en anglais seulement) sur Jesse Thistle et son travail sur l'itinérance dans The York University Magazine.
Having worked on developing a more holistic definition of Indigenous homelessness, he explains in this article that homelessness is a much more complex problem than simply not having a roof over your head: “Indigenous homelessness, from an Indigenous perspective, implies a disconnection from all things: your land, your culture, your identity, your traditions, stories, customs and language.”
To learn more about Jesse Thistle and his work, read the article in The York University Magazine.