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Leehi Yona sur le dernier rapport du GIEC : un message d’espoir et un appel à l’action
Leehi Yona, notre boursière 2018 étudiant les politiques en matière de changement climatique, a publié un article d'opinion dans le quotidien Montreal Gazette (en anglais seulement) sur le nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). L’organisme se penche, dans ce rapport rendu public le 8 octobre, sur les lourdes conséquences d'un réchauffement de la planète supérieur à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Selon le GIEC, le fait de prévenir un réchauffement d’un seul degré supplémentaire pourrait faire une différence de vie ou de mort au cours des prochaines décennies pour une multitude de personnes et d'écosystèmes.
Pour Leehi, bien que le rapport du GIEC soit alarmant à plusieurs égards, il transmet néanmoins un message d’espoir et un appel à l’action en nous montrant que nous sommes capables d’agir maintenant pour limiter le réchauffement planétaire et protéger nos communautés. À cet égard, Leehi soutient qu’il est essentiel de cesser l’extraction de combustibles fossiles et, corollairement, d’abandonner tout nouveau projet d’infrastructure utilisant des combustibles fossiles.
Pour Leehi, bien que le rapport du GIEC soit alarmant à plusieurs égards, il transmet néanmoins un message d’espoir et un appel à l’action en nous montrant que nous sommes capables d’agir maintenant pour limiter le réchauffement planétaire et protéger nos communautés. À cet égard, Leehi soutient qu’il est essentiel de cesser l’extraction de combustibles fossiles et, corollairement, d’abandonner tout nouveau projet d’infrastructure utilisant des combustibles fossiles.

Stéphanie Roy dans Québec Science : l’État doit-il défendre la nature?
Le travail de Stéphanie Roy, boursière 2017 de la Fondation et doctorante en droit à l’Université Laval, a attiré l’attention du magazine Québec Science. Dans un article publié le 23 août, le magazine décrit les travaux de recherche actuels et antérieurs de la juriste dont la sensibilité aux enjeux environnementaux l’a amenée à s’intéresser au rôle de l’État en matière de protection de l’environnement. Dans le cadre du même article, Stéphanie répond également aux questions de Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, sur les défis que présente sa thèse doctorale avant-gardiste.
Lire l'article dans Québec Science
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Ido Katri dans The Canadian Jewish News : défendre les droits des personnes transgenresrights
L’hebdomadaire The Canadian Jewish News a récemment publié une entrevue avec le boursier 2016 Ido Katri. Militant depuis plusieurs années pour les droits de la communauté transgenre et juriste de formation, Ido raconte ce qui l’a amené à quitter Israël, son pays d’origine, pour le Canada afin d’y poursuivre son travail sur les enjeux liés à la diversité des genres. Tirant profit de son implication dans les mouvements trans, ses recherches documentent les luttes politiques et juridiques des personnes transgenres à différents endroits dans le monde - notamment au Canada, en Israël et aux États-Unis - et ce, dans un souci de sensibiliser le système juridique à l’expérience vécue des personnes trans.
Découvrez l’entrevue accordée par Ido sur son travail et son parcours (en anglais seulement).
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Jamie Snook: Sur la voie de l'autodétermination des Inuits en recherche
Dans le numéro de juillet 2018 de la revue Northern Public Affairs, le boursier 2017 Jamie Snook cosigne, avec Ashlee Cunsolo et Aaron Dale, un article (anglais seulement) sur le rôle en matière de recherche des conseils de cogestion de la faune dans l’Inuit Nunangat. Ces conseils, qui ont émergé à la suite des revendications territoriales des Inuits au cours des dernières décennies, permettent à ceux-ci de jouer un rôle actif dans la prise de décisions concernant la gestion des espèces sauvages et végétales dans l’Inuit Nunangat.
Bien que les conseils de cogestion soient chargés de mener des activités de recherche pour appuyer la prise de décisions fondées sur des données probantes concernant les espèces des régions visées par des revendications territoriales, le manque de ressources les empêche souvent de remplir cette partie de leur mandat. Snook et ses co-auteurs soutiennent toutefois que « concevoir et diriger des recherches par l'intermédiaire de ces conseils peut constituer une composante essentielle de l'autodétermination et de la souveraineté en matière de recherche » pour les Inuits. Ils illustrent cela à travers le cas du Torngat Wildlife and Plants Co-Management Board à Nunatsiavut (Labrador), lequel a élaboré un projet de recherche sur la gestion des caribous à la demande d'une communauté inuite de la région. Fournissant aux Inuits du Nunatsiavut de nouvelles connaissances, cette recherche a créé une base plus solide pour prendre des décisions et formuler des recommandations à l’avenir.
Bien que les conseils de cogestion soient chargés de mener des activités de recherche pour appuyer la prise de décisions fondées sur des données probantes concernant les espèces des régions visées par des revendications territoriales, le manque de ressources les empêche souvent de remplir cette partie de leur mandat. Snook et ses co-auteurs soutiennent toutefois que « concevoir et diriger des recherches par l'intermédiaire de ces conseils peut constituer une composante essentielle de l'autodétermination et de la souveraineté en matière de recherche » pour les Inuits. Ils illustrent cela à travers le cas du Torngat Wildlife and Plants Co-Management Board à Nunatsiavut (Labrador), lequel a élaboré un projet de recherche sur la gestion des caribous à la demande d'une communauté inuite de la région. Fournissant aux Inuits du Nunatsiavut de nouvelles connaissances, cette recherche a créé une base plus solide pour prendre des décisions et formuler des recommandations à l’avenir.

Marie-Ève Desroches: Le logement comme clé pour le droit à la ville des femmes
Introduit en 1968 par Henri Lefebvre, le concept de droit à la ville implique que tout individu habitant la ville puisse exercer ses droits à la participation sociopolitique et à l’appropriation des ressources et des opportunités urbaines. L’accès au logement constitue une condition importante de l’exercice de ce droit collectif, comme le souligne Marie-Ève Desroches, boursière 2016 de la Fondation, dans un article paru dans la revue Métropoles.
Alors que plusieurs auteurs et mouvements sociaux ont mis l’accent sur le capitalisme comme principal obstacle structurel au droit à la ville, Marie-Ève Desroches soutient, dans cet article, qu’il faut prendre en compte d’autres types d’oppression afin de mener des luttes réellement inclusives pour ce droit. Son étude de cas sur des mobilisations urbaines féministes dans un quartier montréalais démontre que le patriarcat crée également, en interaction avec les structures capitalistes, des obstacles structurels au droit au logement et donc au droit à la ville des résidentes. Elle conclut donc que la notion de droit à la ville devrait intégrer plusieurs approches de la justice afin de permettre des revendications et pratiques de luttes féministes.
Alors que plusieurs auteurs et mouvements sociaux ont mis l’accent sur le capitalisme comme principal obstacle structurel au droit à la ville, Marie-Ève Desroches soutient, dans cet article, qu’il faut prendre en compte d’autres types d’oppression afin de mener des luttes réellement inclusives pour ce droit. Son étude de cas sur des mobilisations urbaines féministes dans un quartier montréalais démontre que le patriarcat crée également, en interaction avec les structures capitalistes, des obstacles structurels au droit au logement et donc au droit à la ville des résidentes. Elle conclut donc que la notion de droit à la ville devrait intégrer plusieurs approches de la justice afin de permettre des revendications et pratiques de luttes féministes.

Jayne Malenfant dans McGill News : les barrières à l’éducation pour les jeunes en situation de logement précaire
Jayne Malenfant, boursière 2018 de la Fondation, a récemment accordé une entrevue sur son travail et son parcours au magazine McGill News. Elle y explique notamment comment son sujet de recherche doctorale, qui porte sur les barrières à l'éducation que les jeunes en situation de logement précaire rencontrent, est influencé par sa propre expérience de la précarité du logement lorsqu'elle était adolescente. Ayant constaté que le système scolaire ne sait pas comment composer avec les élèves se trouvant dans de telles situations, Jayne entend contribuer à améliorer les choses à cet égard par ses recherches, de sorte que tous.tes aient accès à l'éducation.
Apprenez-en davantage sur le parcours hors du commun de Jayne et sur ses travaux en lisant [l'article de McGill News](http://mcgillnews.mcgill.ca/s/1762/news/interior.aspx?sid=1762&gid=2&pgid=1975) (en anglais seulement).
Learn more about Jayne's unusual journey and her work by reading the [**McGill News article**](http://mcgillnews.mcgill.ca/s/1762/news/interior.aspx?sid=1762&gid=2&pgid=1975).
Apprenez-en davantage sur le parcours hors du commun de Jayne et sur ses travaux en lisant [l'article de McGill News](http://mcgillnews.mcgill.ca/s/1762/news/interior.aspx?sid=1762&gid=2&pgid=1975) (en anglais seulement).
Learn more about Jayne's unusual journey and her work by reading the [**McGill News article**](http://mcgillnews.mcgill.ca/s/1762/news/interior.aspx?sid=1762&gid=2&pgid=1975).

Parents en prison : un angle mort des politiques publiques selon Sophie de Saussure
À l’heure où le gouvernement canadien travaille sur le projet de loi C-75 sur la réforme du système pénal, Sophie de Saussure, une boursière de la cohorte 2017, se penche sur les effets sociaux d’une telle situation pour les enfants de parents incarcérés dans un article paru le 30 mai 2018 dans Options Politiques.
Au Canada, plusieurs dizaines de milliers d’enfants vivent séparés d’un de leurs parents en raison de l’incarcération de celui-ci. Confrontés à des difficultés sociales, psychologiques, affectives et financières, ces enfants vivent de la stigmatisation. Alors que la recommandation formulée en 2011 par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies insiste sur la nécessité de favoriser des solutions de rechange à la détention pour les personnes ayant un enfant à charge, ces derniers sont toujours absents tant sur la scène politique et médiatique que dans les politiques sociales.
Proposant trois pistes de réflexion pour faire avancer les choses, Sophie de Saussure espère amener le gouvernement à inclure la problématique relative aux enfants des contrevenants dans sa réflexion sur la réforme ainsi qu’à élaborer une politique de soutien pour les enfants confrontés à l’incarcération parentale.
Au Canada, plusieurs dizaines de milliers d’enfants vivent séparés d’un de leurs parents en raison de l’incarcération de celui-ci. Confrontés à des difficultés sociales, psychologiques, affectives et financières, ces enfants vivent de la stigmatisation. Alors que la recommandation formulée en 2011 par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies insiste sur la nécessité de favoriser des solutions de rechange à la détention pour les personnes ayant un enfant à charge, ces derniers sont toujours absents tant sur la scène politique et médiatique que dans les politiques sociales.
Proposant trois pistes de réflexion pour faire avancer les choses, Sophie de Saussure espère amener le gouvernement à inclure la problématique relative aux enfants des contrevenants dans sa réflexion sur la réforme ainsi qu’à élaborer une politique de soutien pour les enfants confrontés à l’incarcération parentale.

Ayesha S. Chaudhry et Malinda S. Smith : La charge additionnelle que les professeur.e.s de couleur doivent porter
Dans les universités canadiennes, les étudiant.e.s noir.e.s, autochtones et non-blanc.he.s se tournent de plus en plus vers les professeur.e.s de couleur pour du soutien. Le travail émotionnel disproportionné – et non rémunéré – de ces professeur.e.s pèse souvent sur leurs perspectives de promotion et de titularisation. Dans un article (anglais seulement) publié le 3 juin 2018 dans The Globe and Mail, Ayesha S. Chaudhry, lauréate 2018 de la Fondation, a affirmé que reconnaître le racisme comme un fait serait la première étape à franchir pour améliorer la culture universitaire et les expériences des professeur.e.s non-blanc.he.s en poste. Malinda S. Smith, lauréate 2018 de la Fondation, a rejoint les propos de Chaudhry, ajoutant que le travail émotionnel des professeur.e.s non-blanc.he.s « a tendance à être fortement genré. » « Les compétences nécessaires pour effectuer ce genre de travail sont sous-évaluées, » a-t-elle souligné, « parce qu'elles sont invisibles et ignorées. » Les lauréates Chaudhry et Smith ont conclu que les universités doivent reconnaître la charge supplémentaire qui affecte les trajectoires professionnelles des professeur.e.s non-blanc.he.s – et des femmes non-blanches plus particulièrement.
Lisez l’article complet ici.
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La conférence Voir Grand de Marie Wilson est disponible en ligne
Le 28 mai 2018 à Regina, Marie Wilson, mentore 2016 de la Fondation, s’est appuyée sur son expérience en tant que commissaire de la Commission de vérité et réconciliation du Canada pour parler de diversité et de réconciliation . Commanditée par la Fondation Pierre Elliott Trudeau, la conférence Voir Grand de la mentore Wilson au Congrès 2018 des sciences humaines est maintenant disponible en ligne. Regardez la vidéo ici.

Billy-Ray Belcourt: La terrible beauté de la réserve
« Tous les oncles pensent qu'ils sont les plus beaux NDN du monde, et personne ne les contredit » (traduction par nos soins). Avec « La terrible beauté de la réserve » (anglais seulement), un poème publié le 7 juin 2018 dans The Walrus, Billy-Ray Belcourt, boursier 2018 de la Fondation, évoque la réserve-isation, l'intimité et la violence des corps et des vies autochtones au Canada. Le premier recueil de poèmes de Billy-Ray, This Wound is a World, a été publié en septembre 2017 et a remporté le prestigieux prix de poésie Griffin. Lire « La Terrible Beauté de la Réserve » ici.