Ayesha S. Chaudhry et Malinda S. Smith : La charge additionnelle que les professeur.e.s de couleur doivent porter

Dans les universités canadiennes, les étudiant.e.s noir.e.s, autochtones et non-blanc.he.s se tournent de plus en plus vers les professeur.e.s de couleur pour du soutien. Le travail émotionnel disproportionné – et non rémunéré – de ces professeur.e.s pèse souvent sur leurs perspectives de promotion et de titularisation. Dans un article (anglais seulement) publié le 3 juin 2018 dans The Globe and Mail, Ayesha S. Chaudhry, lauréate 2018 de la Fondation, a affirmé que reconnaître le racisme comme un fait serait la première étape à franchir pour améliorer la culture universitaire et les expériences des professeur.e.s non-blanc.he.s en poste. Malinda S. Smith, lauréate 2018 de la Fondation, a rejoint les propos de Chaudhry, ajoutant que le travail émotionnel des professeur.e.s non-blanc.he.s « a tendance à être fortement genré. » « Les compétences nécessaires pour effectuer ce genre de travail sont sous-évaluées, » a-t-elle souligné, « parce qu'elles sont invisibles et ignorées. » Les lauréates Chaudhry et Smith ont conclu que les universités doivent reconnaître la charge supplémentaire qui affecte les trajectoires professionnelles des professeur.e.s non-blanc.he.s – et des femmes non-blanches plus particulièrement.

 

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Malinda S. Smith

  • Fellow 2018
En mettant en lumière des histoires souvent cachées, le projet de la professeure Malinda Smith (science politique, Université de l'Alberta) vise…