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Cherry Smiley

  • Boursier.e 2016
  • Ancien.ne
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Communications
Université Concordia
    Profil

    Cherry Smiley, issue des nations Nlaka'pamux (Thompson) et Diné (Navajo), est une chercheuse, militante féministe et artiste qui travaille à mettre fin à la violence masculine perpétrée à l'encontre des filles et des femmes, notamment la violence masculine à caractère sexuel envers les filles et les femmes autochtones.

    Sa recherche, son militantisme et ses œuvres se croisent et se chevauchent. Son travail s'appuie sur la théorie féministe autochtone, la mise en récit et la pratique créative. Mme Smiley a occupé le rôle de travailleuse de première ligne contre la violence dans un centre d'aide aux victimes de viol et dans un foyer de transition pour les femmes battues et leurs enfants. Elle a aidé à la coordination d'un groupe contre la violence pour des jeunes femmes autochtones et a été cheffe de projet en matière de prévention de la violence et de la sécurité pour un organisme national de femmes autochtones. Cofondatrice de l'Indigenous Women Against the Sex Industry (IWASI), elle a eu l'honneur d'être invitée à prendre la parole dans le cadre de conférences, d'événements et de rassemblements dans des villes telles que Prince Rupert, en C.‑B., Toronto, New York, Londres, en Angleterre, et Tromsø, en Norvège. Son travail d'émancipation de la femme lui a valu de nombreux prix, y compris le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » (jeunesse) en 2013 et, l'année suivante, le prix Simon Fraser University Ted and Nora Sterling Prize in Support of Controversy. C'est également en 2014 qu'elle obtient son diplôme de maîtrise des beaux-arts de l'Université Simon Fraser en présentant son installation de photos et de textes intitulée Revolution Songs: stories of prostitution. Mme Smiley a également exposé ses œuvres, entre autres, à Vancouver et à Kamloops en C.-B. ainsi qu'à Londres, en Angleterre. Elle poursuit actuellement ses études de doctorat en communication à l'Université Concordia, à Montréal, au Québec. Sa recherche vise à mettre fin à la violence masculine à caractère sexuel envers les filles et les femmes autochtones.

    Sa recherche, son activisme et ses œuvres sont inspirés de sa propre expérience et de celles d'autrui sur la violence masculine ainsi que sur la résilience dont elle a fait preuve et a été le témoin direct. Elle s'inspire au quotidien des gestes de résistance et de l'amour des membres de sa famille et du courage de ses ancêtres. Chaque jour, elle est reconnaissante du soutien qu'elle reçoit de son conjoint, de sa famille et de ses amies et qui lui permet de mener à bien ce travail.